L’horloge de l’apocalypse avancée à minuit moins trois
International
Réchauffement
climatique, regain de tensions nucléaires … Face aux menaces actuelles,
l’horloge de la fin du monde, également appelée l’horloge de
l’apocalypse, a été avancée de deux minutes, à minuit moins trois, ont
annoncé des scientifiques internationaux.
Inventée en 1947, cette horloge symbolise la possibilité prochaine d’un cataclysme planétaire. Le décompte vers minuit est une analogie dénonçant les risques que court l’humanité au niveau nucléaire, écologique ou technologique, minuit représentant la fin du monde. Depuis sa création, elle est régulièrement mise à jour par les scientifiques atomistes de l’Université de Chicago. Ainsi, l’association Le Bulletin des scientifiques atomiques, qui compte dans ses rangs 18 prix Nobel, estime « très élevée la probabilité de catastrophe planétaire à moins que des mesures ne soient prises rapidement ».
Selon Sivan Kartha, scientifique responsable du Stockholm Environment Institute, les gaz à effet de serre « ont augmenté plus rapidement depuis 2000 que depuis les trois décennies précédentes combinées », et les investissements pour l’exploitation des énergies fossiles ont dépassé mille milliards par an. En plus des centaines de milliards de dollars de subventions publiques. « Sans des réductions beaucoup plus importantes de ces gaz, le monde émettra suffisamment de dioxyde de carbone (CO2) d’ici la fin de ce siècle pour bouleverser profondément le climat terrestre », estime Richard Somerville, chercheur retraité du Scripps Institution of Oceanography à l’Université de Californie.
Depuis sa création, l’horloge de la fin du monde a été ajustée 18 fois. En 1953, il était minuit moins deux suite à la production de la bombe à hydrogène par les Etats-Unis, et moins 17 en 1991 à la fin de la Guerre Froide.
Inventée en 1947, cette horloge symbolise la possibilité prochaine d’un cataclysme planétaire. Le décompte vers minuit est une analogie dénonçant les risques que court l’humanité au niveau nucléaire, écologique ou technologique, minuit représentant la fin du monde. Depuis sa création, elle est régulièrement mise à jour par les scientifiques atomistes de l’Université de Chicago. Ainsi, l’association Le Bulletin des scientifiques atomiques, qui compte dans ses rangs 18 prix Nobel, estime « très élevée la probabilité de catastrophe planétaire à moins que des mesures ne soient prises rapidement ».
Elle n'avait pas été aussi près de minuit depuis 1984
« Aujourd’hui, le réchauffement climatique incontrôlé et une course aux armes nucléaires résultant de la modernisation des énormes arsenaux existant représentent des menaces extraordinaires et indéniables à la survie de l’humanité », a affirmé Kennette Benedict, présidente de l’association scientifique. « Les dirigeants mondiaux n’ont pas agi avec la promptitude et l’ampleur requises pour protéger les citoyens de catastrophes potentielles », ajoute-t-elle, pour justifier l’avancement de l’aiguille. C’est la première fois depuis 1984 qu’elle est avancée aussi près de minuit, date à laquelle les tensions américano-soviétiques étaient extrêmement tendues.Selon Sivan Kartha, scientifique responsable du Stockholm Environment Institute, les gaz à effet de serre « ont augmenté plus rapidement depuis 2000 que depuis les trois décennies précédentes combinées », et les investissements pour l’exploitation des énergies fossiles ont dépassé mille milliards par an. En plus des centaines de milliards de dollars de subventions publiques. « Sans des réductions beaucoup plus importantes de ces gaz, le monde émettra suffisamment de dioxyde de carbone (CO2) d’ici la fin de ce siècle pour bouleverser profondément le climat terrestre », estime Richard Somerville, chercheur retraité du Scripps Institution of Oceanography à l’Université de Californie.
Depuis sa création, l’horloge de la fin du monde a été ajustée 18 fois. En 1953, il était minuit moins deux suite à la production de la bombe à hydrogène par les Etats-Unis, et moins 17 en 1991 à la fin de la Guerre Froide.
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