L'ALBEDO: FACTEUR DE L'EFFET DE SERRE
Définition:
L'albédo, ou albedo (sans accent), est le pouvoir réfléchissant d'une surface, soit le rapport de l'énergie lumineuse réfléchie à l'énergie lumineuse incidente. C'est une grandeur sans dimension, comparable à la réflectance, mais d'application plus spécifique, utilisée notamment en astronomie et climatologie — ainsi qu'en géologie.
Le mot, d'origine latine signifiant blancheur2, a été introduit au XVIIIe siècle en optique et en astronomie par le mathématicien et astronome suisse Jean-Henri Lambert.L'albédo, dans sa définition la plus courante dite albédo de Bond, est une valeur comprise entre 0 et 1 : un corps noir parfait, qui absorberait toutes les longueurs d'onde sans en réfléchir aucune, aurait un albédo nul, tandis qu'un miroir parfait, qui réfléchirait toutes les longueurs d'onde, sans en absorber une seule, aurait un albédo égal à 1. D'autres définitions, dont celle de l'albédo géométrique, peuvent donner des valeurs supérieures à 1.
| Type de surface | Albédo (0 à 1) |
|---|---|
| Surface de lac | 0,02 à 0,04 |
| Forêt de conifères | 0,05 à 0,15 |
| Surface de la mer | 0,05 à 0,15 |
| Sol sombre | 0,05 à 0,15 |
| Cultures | 0,15 à 0,25 |
| Sable léger et sec | 0,25 à 0,45 |
| Calcaire1 | environ 0,40 |
| Glace | environ 0,60 |
| Neige tassée | 0,40 à 0,70 |
| Neige fraîche | 0,75 à 0,90 |
| Miroir parfait | 1 |
Conséquences
Quel est le problème ?
L'albédo moyen terrestre, toutes surfaces confondues, est de 0,3%
Cependant, à cause de la fonte de la banquise aux pôles, la surface occupée par les glaces es réduite et laisse place à une mer plutôt sombre qui absorbe, à l'inverse de la glace, beacoup de lumière.
On note donc diminution de l'albédo de cette surface et, de ce fait, une augmentation de la température de cette espace.
Car la lumière qui est normalement fortement renvoyé par la banquise ne réchauffe
pas cette surface de manière très importante. L'albédo de la glace et
de la neige est compris entre 0,70 et 0,90 (ce qui équivaut à entre 70%
et 90% de lumière réfléchie) tandis que celui de la surface de la mer se
situe entre 0,05 et 0,15 (ce qui équivaut à entre 5% et 15% de lumière
réfléchie).
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Une constatation inéluctable
Les 10 années les plus chaudes entre 1990 et 2008 (écarts calculés par rapport à la moyenne de 1961 – 1990)
1997 = +0,35°C
1998 = +0,55°C
2001 = +0,41°C
2002 = +0,46°C
2003 = +0,47°C
2004 = +0,45°C
2005 = +0,48°C
2006 = +0,42°C
2007 = +0,40°C
2008 = +0,32°C
On remarque en effet, au vu de ces mesures, que ce cycle a pour conséquence un partie du réchauffement climatique observé depuis de nombreuses années.
Un cercle sans fin
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Ce "cercle sans fin" commence par l'émission de gaz à effet de serre due principalement aux activités humaines dans l'atmosphère terrestre qui entraîne, comme expliqué précédemment, une augmentation de la température terrestre et donc une fonte des glaces aux pôles.
Cette fonte de la banquise, elle, entraîne une baisse des surfaces réfléchissant la lumière et une augmentation de celles absorbant la lumière,
ainsi, plus la surface de la banquise (claire) se réduit, plus celle de
l’océan (sombre) augmente, se réchauffant rapidement et accélérant
ainsi la fonte du reste de la banquise, et ainsi de suite...
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Des changements observés
Effectivement, cette conséquence est problématique
tant pour l'environnement que pour les hommes : de nombreux changements
liés à ce réchauffement ont été observés partout dans le monde.
Tout d'abord, une fonte importante de la banquise
a été observée principalement en Arctique, son épaisseur et son étendue
diminuent de façon importante (40% d'épaisseur en moins et perte de 500
000 km² de surface par an).
En Antarctique cependant, la banquise se fragmente et se détache mais perd très peu de son étendue et ne perd pas de son épaisseur.
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Une menace "fantôme"
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Cette fonte des glaces arctiques constitue notamment une menace pour la faune (ours polaires, manchots, phoques, caribous...) car cette destruction de leur habitat naturel peut entraîner la disparition de ces espèces.
Par exemple, ce graphique ci-contre présente une baisse du nombre des
caribous dans l'Arctique canadien de plus de 45 000 bêtes (on passe
de 50 000 en 1961 à 2000 en 2004).
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Cette fonte, présentée précédemment, entraîne également une élévation du niveau de la mer, principalement depuis 1992, où le taux d'élévation du niveau des océans relevé par un satellite de la NASA et du CNES a atteint les 3mm par an (contre 1 à 2mm de 1900 à 1990).
La dilatation thermique des océans
due au réchauffement de l'eau (diminution de l'albédo car l'eau absorbe
beaucoup la lumière et donc se réchauffe) est elle aussi un facteur de
l'élévation du niveau de la mer
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Les littoraux des continents risquent eux aussi de se voir modifiés si cette montée des océans continue sa progression.
Les deltas ou les estuaires des pays à basse altitude comme les Pays-Bas risquent d'être facilement en proie à de nombreuses inondations.
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Du fait du réchauffement climatique, du réchauffement
et de la montée des eaux, une augmentation ou une diminution de la
pluviométrie dans certaines régions du globe sont à prévoir, ainsi
qu'une modification ou une disparition des courants marins tels que le
Gulf Stream.
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